Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Mais qu’est-ce qui a bien pu entraîner Jean Rolin en Guyane à la chasse aux papillons (du genre Morpho) ? Il était pourtant parti, en souvenir de sa mère, sur la Côte d’Azur, depuis Bandol jusqu’à Menton, suivre à pied les traces de l’écrivaine britannique Katherine Mansfield. Mais son périple devait s’interrompre brutalement à Hyères, sur les différents lieux du tournage de Pierrot le Fou de Godard. Dans son hôtel, en proie au découragement, alors qu’il zappait sur les chaînes de son téléviseur, il tombe sur le film Papillon, adapté du roman d’Henri Charrière par Franklin J. Schaffner. Et plus précisément sur la scène dans laquelle Steve McQueen et Dustin Hoffman s’efforcent avec maladresse de capturer des papillons du genre Morpho, avant de les remettre à un agent de l’administration du célèbre bagne de Cayenne. « Or le lien, écrit-il, que cette séquence faisait apparaître entre le bagne, soit la quintessence de la violence et du vice, pour parler un langage d’époque, et la chasse aux papillons, que le public se représente plutôt comme un loisir d’enfants sages ou de vieux cinglés, excita ma curiosité au point de m’inspirer un désir irrépressible d’y aller voir. » Le voilà embarqué outre-mer, jusque dans la forêt amazonienne, sur la piste de ces fameux papillons. Il croise les ombres de célèbres explorateurs, naturalistes et lépidoristes, mais aussi bagnards, forçats et trafiquants. Son récit, d’une curiosité et d’une érudition insatiables, suit avec humour et ironie les tribulations contemporaines d’un écrivain entomologiste, traçant un itinéraire poétique à travers la géopolitique, l’histoire coloniale et les guerres, la littérature (notamment avec Nabokov), et donnant une magistrale illustration de son talent descriptif et narratif.