Écrivain reconnu et journaliste engagé, Robert Brasillach va payer cher les choix qu'il fit durant la Deuxième Guerre mondiale.
Condamné à mort pour des écrits, après un procès de six heures et une délibération de vingt minutes, il ne bénéficiera d'aucune grâce, en dépit d'une large mobilisation d'intellectuels de divers bords. Aucun des recours déposés par Jacques Isorni, son avocat, n'aboutira.
Durant ses quelques mois de captivité à Fresnes, Robert Brasillach rédigera secrètement ces poèmes (il n'avait droit ni à
un stylo, ni à du papier), jusqu'à l'issue fatale qui le verra tomber sous des balles françaises, le six février 1945, à l'âge de trente-cinq ans.
Les textes présentés ici dévoilent un poète de grand talent, sensible et témoignant d'une hauteur d'âme remarquable.