Publier dans le même livre Le déshonneur des poètes et
Les syndicats contre la révolution, c'est affirmer haut et
fort qu'il n'y a pas deux Péret : le poète et le révolutionnaire.
«Comme poète, Benjamin Péret est parmi les premiers
surréalistes, comme révolutionnaire, parmi les premiers
communistes ; révolutionnaire il était le contraire d'un
politicien, poète l'opposé d'un littérateur !» a dit de lui
G. Munis.
Et de fait, les deux textes intitulés Les syndicats contre
la révolution sont le fruit d'un travail et d'un échange entre
deux hommes qui participèrent ensemble à bien des combats
contre les horreurs de ce milieu du XXe siècle : les
guerres, le fascisme, le stalinisme, le colonialisme et les
impostures réformistes et social-démocrates.
Il ne saurait exister de pensée et/ou de poésie révolutionnaires
dignes de ce nom qui n'aillent à contre-courant de
toutes les idéologies dominantes et idées reçues.