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Le train quotidien qui emporte Laurent Bayart vers la grande ville voisine est devenu le véhicule obligé d’une errance intérieure et « l’impassible théâtre que ne peut ébranler le pied de ses acteurs » : il est à l’image de la « Nature » d’Alfred de Vigny et nous invite au stoïcisme. Le poète déchiffre sa propre existence et celle des autres, captant au passage la confidence d’un regard, épiant sur certains visages le crime ou la folie, résonnant comme une harpe éolienne à la souffrance du monde. Parfois la rafale est trop forte, les cordes vibrent à se rompre, on se bouche les oreilles sur le pont de tous les passages comme dans « Le cri » d’Edvard Munch. Alors le poète revit le mythe d’Orphée et fait don de sa personne : « Mon heure est venue, ma bonté pénètre tout être. Et le monde chante… » Ainsi parlait Maxime Alexandre, poète alsacien du groupe surréaliste, dans Signes à l’horizon en 1920 ! Quelle meilleure profession de foi pour Laurent Bayart à l’heure où, se penchant sur son passé, il ressent « la tristesse d’avoir voulu exister et de naître tout simplement une dernière fois » ?