Geste par geste, Luezior décrit d'une plume fulgurante la vie dans ses
plus beaux atours, ceux de l'amour. Il peint ici l'acte majeur en un verbe
si subtil, que ce qui aurait pu être indécence, devient l'art suggestif d'un
aquarelliste.
Par touches successives, l'écrivain nous mène dans la chorégraphie du
désir, dans l'espace du regard échangé au-delà des corps, au plus haut des
mots que la langue française sied si bien à servir.
Ces proses ont la légèreté de l'imaginaire et l'exubérance de l'attente,
mais elles décodent aussi en un hymne sacré les énergies où le monde se
résume en un unique et fabuleux trésor, en une même fusion ; celle de l'être
nouveau.