Esther n'a pas encore 3 ans lorsque ses parents sont déportés à Auschwitz, camp d'où ils ne reviendront pas. Avec son frère et sa demi-soeur, elle est confiée aux Soeurs franciscaines du couvent de Malines par le commandant SS de la caserne Dossin et survit aux atrocités de la guerre. Son calvaire est toutefois loin d'être fini : aucun parent proche ne la réclamant après la Libération, l'Aide aux Israélites victimes de la guerre ne cherche pas à connaître sa situation alors qu'elle a été confiée à une certaine Fernande Henrard, personnage aux motivations des plus troubles.
Baptisée puis ballottée d'une institution catholique à une autre, Esther est séparée de son frère et de sa soeur. Fernande Henrard, dont le but premier est certainement de convertir les orphelins de la Shoah au catholicisme, lui cache ses origines, ne daignant même pas répondre aux questions que la jeune fille lui pose à l'âge de la majorité.
Pour Esther, qui envisage un temps d'entrer en religion, la vie continue péniblement jusqu'à l'âge de 65 ans. Nous sommes alors en 2005 et une personne venue l'interviewer lui annonce qu'elle connaît quelqu'un qui peut l'aider à retrouver le nom et à découvrir le sort de ses parents... Débute alors l'histoire vraie d'Esther Naschelski.