«Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis», faisait dire Dostoïevski à l'un de ses
personnages.
Est-ce vrai ? A-t-on besoin de Dieu pour fonder une morale, pour élaborer les règles
du vivre-ensemble ? Une approche pluridisciplinaire faisant appel à la philosophie,
aux sciences humaines, à l'ethnologie et aux neurosciences permet-elle d'élaborer
une éthique délivrée des commandements révélés mais soucieuse de s'enraciner
dans des principes ?
L'essai d'une morale sans transcendance qui est ici proposé parcourt tous les grands
domaines où il est nécessaire et urgent de voir clair pour agir de façon «raisonnable
et humaine», pour reprendre des adjectifs qu'affectionne Axel Kahn.