L'huile d'olive ne meurt jamais
« Le mur de pierre de la vaste propriété était criblé de trous, grêlé d'impacts de projectiles, fissuré d'avoir essuyé les tirs. Une image de guerre, de massacre, en pleine paix de l'après-midi. » Par amour pour Caroline, Olivier a rendez-vous avec la vieille dame qui vit dans cette propriété, la baronne Cordopatri, qui a toujours refusé de céder ses quarante hectares d'oliveraie à la Mafia. Elle récolte seule ses olives. Elle vit sous la protection de quatre hommes armés. Personne ne se risquerait à venir travailler pour elle.
Tout à l'heure, Olivier a trouvé une carte sur sa Vespa, un premier avertissement. Et pourtant il est là, en cet après-midi d'automne, devant ce mur criblé d'impacts. Il paraît que, par amour, certaines personnes font des choses folles.
Olivier, qui ne se savait pas rebelle, va troubler l'ordre établi par la Mafia.
« Par la grâce d'un roman palpitant, Sophie Chérer montre que le courage n'est pas une qualité mais un devoir. [...] On notera, aussi, combien l'auteure valorise ici la fréquentation des livres (et Giono que Chérer chérit) comme meilleur moyen de conserver la force de ses convictions. Les mots sont ainsi comme les olives qu'on aime rouler sous la langue : leur huile est un soleil. Qui éclaire. »
Le Matricule des Anges