Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de cet essai révolutionnaire. Face à la catastrophe écologique, elle est essentiellement utilisée dans un but « ingénierique » : technologie systématique, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Si la science peut jouer un rôle salvateur, c'est pourtant, bien au contraire, en contribuant à une renouveau radical des valeurs.
À partir de ce qu'il appelle « l'hypothèse K. », le constat d'un prolifération technique exponentielle et presque autonome, le grand scientifique Aurélien Barrau suggère de redonner à la science l'immense charge poétique qui lui a été déniée. Et cela enfin de la libérer et de lui rendre sa puissance de subversion. Un plaidoyer pour une science déviante et fière de l'être.