Madrid, années quatre-vingt. Un jeune diplomate, lassé de Paris et de ses intrigues, cherche l'oubli. Dans une réception, il rencontre Anabel. L'amour est un piège où ils se jettent comme le taureau sur l'épée. Leurs petits jeux nocturnes les entraînent vers une Espagne insomniaque et rapide, dans la fièvre d'un été, le tumulte de la Movida. Ils inventent une passion à fleur de peau, dont le plaisir est la clef, dont la cruauté devient la loi.
Roman de hussard, cravaché au cuir andalou; portrait d'une internationale du plaisir, dans les derniers wagons de l'Europe romantique, L'Impromptu de Madrid marque aussi, par l'élégance de ses pointes, la naissance d'un style et d'un écrivain. Publié pour la première fois chez Flammarion en 1988, on redécouvre avec bonheur sa grâce, intacte. Une postface inédite de l'auteur évoque la sortie du livre, la fraîcheur, l'enthousiasme d'une époque déjà lointaine.
Marc Lambron est l'auteur chez Flammarion de L'Oeil du silence (1993, prix Femina) et chez Grasset de 1941 (1997), Etrangers dans la nuit (2001), et Les Menteurs (2004).
«Éblouissant», Daniel Rondeau, La Revue des Deux Mondes.
«Pour dissiper la tristesse de l'hiver, rien ne vaut cet élixir de l'insolence», Roland Jaccard, Le Monde.
«Irréprochable (...). Il ne loupe aucune marche, ne trébuche jamais», Jean-Baptiste Harang, Libération.