Chacun porte en soi la bourbe ou le terreau modelant son esprit comme sa chair. Rappelant que les siens puisent leurs nutriments au sein de l'ère carbonifère - marécages, végétation sans mesure, bêtes pataudes -, l'auteur émet alors l'hypothèse que son langage, son écriture même, suintent de l'obscurité primitive, laquelle patiente dans un berceau de fange, d'indigence sociale et de fougères arborescentes dont il lui faut tant bien que mal assumer la grammaire.