Tenir un journal pour faire front. Pour résister aux noirceurs, celles de l'époque et celles des épreuves intimes. Ecrire dans l'accueil de ce qui vient : la maladie, la vieillesse ou la joie « sans pourquoi ».
Saluer la beauté passagère, étreindre la vie si fragile soit-elle.
C'est ce que tente une fois encore Françoise Ascal dans ces nouveaux carnets 2012/2017. Irriguée par ses sources tutélaires - la nature, la musique, la peinture, les livres - elle poursuit ainsi une aventure commencée dans les années quatre-vingt, depuis Le Pré (Atelier La Feugraie, 1985) à Un bleu d'octobre (Apogée, 2016)...
Ici, le questionnement à l'oeuvre dans les mots s'enrichit d'un dialogue avec les encres de l'artiste Jérôme Vinçon. Manière d'en accueillir les résonances.