L'oeil de cuivre
Empire byzantin, janvier 833. Mandaté par l'empereur Théophile, Léon le protospathaire (« premier porte-glaive »), arrive à Thessalonique pour enquêter sur les affaires de l'archevêque. La ville, engourdie par le froid, est emplie de rumeurs. Au palais du gouverneur, à l'archevêché ou parmi les plus fortunés, les complots s'insinuent comme les reptiles dans des canalisations.
Les couvents, où l'on révère les icônes malgré l'interdiction officielle, sont le refuge de femmes meurtries mais décidées. La cité est hantée par un répugnant « fou de Dieu », qui ne s'exprime qu'à travers les paroles des Psaumes.
À peine Léon arrive-t-il qu'il trouve le gouverneur assassiné. La propre femme de celui-ci s'accuse du crime, mais le protospathaire n'y croit pas. Il se met en devoir de rétablir la justice.