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Sur la toile de fond de l’ordre contractuel que met en place la Révolution française, le fou, brusquement, fait tache. Déraisonnable, il n’est pas sujet du droit ; irresponsable, il ne peut être objet de sanction. Mais, foyer de désordre, il doit être administré, géré, neutralisé. Le problème : réduire, dans la légalité, des comportements indésirables qui échappent à la répression pénale. Ce défi de la folie, la société bourgeoise l’a relevé parce qu’il y allait de la crédibilité de ses principes et de l’équilibre de ses pouvoirs. Dans les failles des régulations administratives et des prescriptions légales, la médecine mentale a progressivement imposé un nouveau type de rapport social, la relation de tutelle. Le but : réinscrire la folie dans l’ordre social, mais selon un système de règles différentes de celles qui assignent à leur place et assujettissent à leurs tâches les individus « normaux ». Le moyen : conjoindre les aspirations de la philanthropie et les lumières du savoir dans une première médecine sociale. Le résultat : la définition, par la loi de 1838, d’un statut complet d’aliéné, c’est-à-dire de mineur complètement assisté. Mais cet âge d’or de l’aliénisme représente seulement une figure de la combinatoire généralisée des dépendances que mettent en place les spécialistes de la prise en charge et les experts de la mise en tutelle. L’Ordre psychiatrique analyse la genèse et le développement de ce monde de gestion des antagonismes sociaux par les pouvoirs médicalement indexés.