Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
« La tour Eiffel scintille chaque nuit / je porte mes bottes de Tasmanie », écrit Guillaume Decourt dans ce détonnant recueil irrigué d’images ramenées du monde entier, telles des légendes. Après une enfance passée entre Israël, l’Allemagne, la Belgique et le Massif central, le poète a vécu à Mayotte, en Grèce, et même en Nouvelle-Calédonie. De ses voyages et de bien d’autres horizons réels ou inventés, il puise un matériau singulier, à la puissante force évocatoire, distillé dans les instantanés que sont ces soixante-dix dizains à la précision millimétrée. Percutant et concret, chaque poème peut se lire comme une énigme et une micro-scène en forme de patchwork. La voix du poète pose sa douce et drôle mélancolie dans un kaléidoscope de paysages vivants et immémoriaux, peuplés de personnages charismatiques et d’oiseaux exotiques. Cheminant dans la sophistication décalée de cette géographie intérieure, on croise le fantôme d’une femme aimée, l’enfant qu’ils n’ont pas eu, des rêves d’héroïsme et de bravoure masculine dépassée par l’épreuve des années, un rien blasée. « Quelqu’un me manque, je ne sais pas qui » – « ce soir je suis presque heureux de ma vie », constate celui dont la rime et la rythmique penchent souvent du côté de l’espièglerie et de l’autodérision. Tant que subsistent quelque part « un ciel très bleu et des citrons très jaunes », l’écriture est avant tout, avec Guillaume Decourt, un art de la gaité.