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¿Cuál es el secreto más recóndito de la democracia liberal, la clave de bóveda oculta que sostiene el orden burgués? El poder policial. Quizás por ello, nadie ha tratado de descifrarlo de modo riguroso y exhaustivo desde que Karl Marx abandonara el desarrollo de una teoría del Estado en sus estudios tempranos, para centrarse en la concepción materialista de la historia y en la crítica a la economía política. Maderos, chusma y orden social está llamado a ser un texto de lectura obligada para quienes deseen comprender, en un sentido profundo, la arquitectura política de los sistemas basados en la extracción de plusvalía. En él se describe, con desapasionada lucidez, como durante los últimos cinco siglos, cada identificación arbitraria, multa discriminatoria, detención violenta, porrazo en las costillas, mutilación con arma no letal, o muerte accidental en comisaría ha prefigurado, en primera instancia, y modelado, posteriormente, los marcos políticos funcionales de los sucesivos periodos de acumulación del capital. Obra multidimensional, sus tesis concatenadas abordan el cruce del poder policial con los parámetros que han delimitado la lucha de clases durante las revueltas campesinas bajomedievales, el absolutismo, el liberalismo y el estado de bienestar: orden, pobreza, libertad, seguridad. Una intersección descompensada, puesto que el poder policial, en tanto que elemento fundacional del Estado, jamás se somete al imperio de la Ley. De hecho, y por contraintuitivo que parezca, es justo al revés: el poder policial genera la Ley, precisamente porque opera al margen de ella, obligándole a (re)ajustarse a su praxis policial de forma permanente. Siempre ha sido así, aunque nadie hasta ahora lo hubiera explicado de manera tan sistemática, diáfana y clarividente.