Dans les siècles passés, le mariage n'était pas l'acte privé de deux êtres éprouvant de l'inclination l'un pour l'autre, mais au contraire un événement public qui mettait en jeu toute la communauté.
Il était subordonné aux stratégies et aux préoccupations économiques des familles, aux impératifs de la possession de la terre et de l'argent. Aussi bien chez les nobles, les bourgeois, que chez les artisans et les paysans. La beauté de la jeune fille ne jouait pas un rôle décisif. L'amour entre époux, le cas échéant, venait après le mariage.
L'importance de l'institution autrefois est révélée par les rituels rigoureux et coûteux qui magnifiaient l'événement. Des «approchailles» aux «accordailles» jusqu'aux «épousailles», ce sont ces coutumes avec l'extrême diversité des particularités locales et régionales dont l'inventaire est fait ici.
Les esprits et les mœurs ont profondément changé, les usages anciens ont perdu leur signification ou ont été oubliés. Aujourd'hui, les couples sont loin de s'inscrire tous dans le cadre du mariage classique, modèle concurrencé par bien d'autres formes de couple. Le regard amusé et sensible de l'auteur permet de prendre toute la mesure des évolutions contemporaines.