« La destruction de l'autorité royale n'a pas commencé par la prise de la Bastille, mais à Versailles. Car ce n'est pas par hasard que la nouvelle de l'impuissance sexuelle du roi et les mensonges malveillants sur l'appétit insatiable de la reine en matière sexuelle, partis du château de Versailles, parviennent si vite à la connaissance de la nation entière. » Née « enfant gâtée », frivole, accusée de toutes les turpitudes, Marie-Antoinette fut la femme la plus admirée et la plus détestée du royaume. Pour Stefan Zweig, qui raconte sans concession, mais avec empathie, son destin, elle était d'abord une femme avant que d'être une reine.
Loin des clichés habituels, il plonge dans sa psyché et la révèle telle qu'elle fut. Son portrait, audacieux et moderne, trouve de larges échos dans Ies travaux les plus actuels sur les représentations politiques. Et son utilisation d'archives de première main lui permet de proposer l'une des relations les plus précises de l'Affaire du collier, ou encore de la liaison secrète de la reine avec le comte de Fersen.