Marcus Rothkowitz, né en 1903 à Dvinsk
dans l'Empire Russe - aujourd'hui Daugavpils en
Lettonie -, abandonne, à la fin des années 30, le
suffixe de son patronyme, et devient Mark Rothko.
Il affirmera alors aux États-Unis ce qui fera la
notoriété internationale de sa peinture : ses célèbres
écrans de couleur. Dans le courant des années 60, il
réalise son oeuvre maîtresse : un ensemble de panneaux
obscurs pour une chapelle qui portera son nom à
Houston. Il se suicide en 1970.
Stéphane Lambert, partant de l'expérience vécue
du peintre, sonde l'incommensurable profondeur d'une
errance et d'une oeuvre où se seraient amalgamés les
lieux d'une vie, où s'allient les contraires.