Matins à Jalna
Cette fresque familiale canadienne fut l'un des plus grands succès de la littérature nord-américaine, dès la parution en 1927 du premier des seize romans, aussi célèbre que Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.
En 1863, durant la guerre de Sécession, la famille Whiteoak, qui s'est agrandie avec la naissance de Philippe, invite à Jalna Lucy et Curtis Sinclair, sudistes et esclavagistes, qui vont secrètement organiser depuis le Canada, un front de résistance. De se trouver mêlée peu ou prou aux conspirations de Curtis enchante Adeline. Elle est beaucoup moins enthousiaste de devoir supporter l'indolente Lucy, surtout après le mariage tragi-comique de leur précepteur qui laisse trois de ses enfants livrés à eux-mêmes et à l'influence dangereuse de Tite, le métis. Les Sinclair partis, ne s'avisent-ils pas de traverser le lac Ontario dans un petit voilier pour les rejoindre ? Cette équipée n'est pas le moindre des incidents qui rendent si vivante et si gaie l'histoire de la famille Whiteoak.
« Matins à Jalna » est le second épisode de la saga des Whiteoak