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Friedrich Nietzsche schreibt diesen Satz am Ende seines ersten großen Werkes Die Geburt der Tragödie. Konkret gemeint ist das Volk der Griechen, angesprochen aber auch schon das Thema, das Nietzsche während seines ganzen Lebens beschäftigte. Die tragische Dimension der Welt und des menschlichen Schicksals überhaupt Gipfel und Abgrund des Menschseins sind unauflöslich miteinander verkettet. Das Schöne ist ohne das Schreckliche nicht zu haben, und das Leid überwiegt unausweichlich. Aber es wird gerechtfertigt durch die Momente des Schönen, die daraus erwachsen können.
Nietzsche fordert deshalb, sich diesem Schicksal mutig zu stellen und auch den tiefsten Schmerz heroisch auszuhalten. Sein Held ist der starke Mensch, der das Leid annimmt, sich aber nicht nieder drücken lässt, sondern daraus zusätzliche Lebensenergie schöpft und sozusagen lustvoll über dem Abgrund tanzt.