Après avoir analysé le processus de déconstruction des normes qui rendaient possible toute interaction à visée didactique dans les classes d'enseignement général des collèges et des lycées, l'auteur tente de reconstruire théoriquement les conditions d'une mise en relation satisfaisante entre le professeur et ses élèves. Il montre en particulier que ces conditions sont relatives au degré d'intelligence morale de l'élève et non à ses capacités purement cognitives. Deux questions se posent finalement : que signifie pour un élève être en classe, et selon quel mode est-il amené à comprendre ce qu’on lui enseigne ?
La mise en perspective critique de ces questions fondamentales est une contribution décisive au débat sur l'Ecole.