Cet ouvrage entend interroger le constat porté par la quasi-totalité des chercheurs en science sociale : nos sociétés sont saturées de mémoires, historiques, culturelles, sociales, savantes, individuelles, que le discours ordinaire pare de toutes les vertus et de toutes les obligations morales. Qu’en est-il de ce constat lorsque nous parlons d’intégration européenne ?