Mémoires d'un imaginaire
« Déjà, enfant, je savais ».
L'homme s'arrête, écrit.
Début, milieu, combien de temps encore ?
Vivre une vie normale l'avait obsédé : pari fou d'un excentrique. Il avait joué, perdu, rejoué. Il avait repris la route, celle des cailloux et des sauterelles, la plus éclairée par le soleil.
La solitude forme son ombre, elle lui ressemble. L'homme va tout dire, parce que c'est dangereux. On n'aime pas la vérité. Alors revivre tout.
Pour soutenir le regard de celui qui se promit, jadis, de devenir un écrivain.