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En estas Memorias de un gamberro antifranquista se cuenta la historia de un joven que vivió una mezcla transgresora: la de un gamberro, capaz de incendiar hoteles en París y robar envangelios en mitad de una misa en el Pilar, y la de un funcionario que es capaz de sacar a su ciudad de la desidia cultural a la que la tenían sumida sus más importantes instancias políticas. Por la noche, telefoneaba al Vaticano para despertar al papa, o a Chile para molestar a los asesinos de su dictadura militar, y, por el día, ejercía de ejemplar gestor que colaboró en la creación de instituciones nuevas y en la renovación de programas culturales.Esa ciudad es la Zaragoza de los años ochenta y ese gamberro antifranquista es Paco Ortega, un hombre que ha dedicado su vida profesional al teatro, tal vez porque en este arte milenario encontró la manera de perpetuar su propia infancia y reírse de lo sagrado, de lo profano y de sí mismo.Un testimonio subjetivo de la transición española, centrada en Zaragoza, en donde aparecen en primera línea algunos de los personajes que más influencia tuvieron en ella. Un texto que cruza, en algunos momentos, ciertas líneas rojas, pero que siempre intenta ser sincero, esclarecedor de la verdad y revelador de una realidad política y social que, mayoritariamente, ha sido contemplada solo por sesudos historiadores. Es decir, con rigor, pero sin reflejar en demasiadas ocasiones la crónica de la alegría recuperada, de sus ventajas y de sus peligros.En este contexto, esta autobiografía nos cuenta también lo que pudo ser y no fue, a través de unas cartas a Gabriel, un triste joven, víctima de las drogas y de una modernidad mal entendida. La libertad es maravillosa, curativa y benéfica, pero contiene efectos secundarios que pueden provocar también enormes tragedias personales.