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Menos es más. Así reza la máxima más célebre del movimiento moderno. Pero, ¿es realmente así? En una época en la que incesantemente se nos insta a hacer "más con menos", ¿podemos seguir romantizando las pretensiones del minimalismo? Para Pier Vittorio Aureli, la vindicación del "chic austero" es una perversión de lo que debería ser, en realidad, una forma de vida dotada de pleno sentido. Rastreando el florecimiento del ascetismo en la primera era cristiana y su institucionalización a través de los monasterios medievales, Aureli examina cómo la unidad básica de la vida en reclusión ùla célula monacalù se convirtió en el cimiento de la propiedad privada y en el origen de todos nuestros males. En el tardocapitalismo, el ascetismo se ha visto completamente estetizado y se manifiesta en el estilo de vida monacal de Steve Jobs, en el aura contenida de Apple o en la existencia de monasterios inspirados por tiendas de Calvin Klein. Entre toda esta hipocresía, ¿es posible recuperar la idea de "menos" como alternativa radical, como el primer paso para vivir la vida examinada?