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Il y a quarante ans, en janvier 1956, Mistinguett quittait la scène pour toujours. Une star venait de s’éteindre, une légende allait naître. Pourtant, la reine des nuits parisiennes n’avait pas vu le jour sous les meilleurs auspices. Avant de devenir l’une des vedettes mythiques du music-hall français avec Joséphine Baker et Maurice Chevalier, elle vécut l’existence d’une simple « gigolette de faubourg ». Fille d’un humble couple de matelassiers, née le 5 avril 1875 à Enghien-les-Bains, elle connaît de modestes débuts dans des « bouis-bouis » de seconde zone. Bientôt, Miss Tinguette (son premier nom d’artiste) se produit à l’Eldorado. Elle n’est pas spécialement belle, ne danse ni ne chante très bien, et pourtant quand « la femme-torpille... pille... pille » se trémousse sur scène, tout le poulailler s’enflamme. Le succès couve. Après 14-18, triomphant au Casino de Paris, aux Folies-Bergère ou au Moulin-Rouge, Mistinguett se pare enfin des plumes de la gloire. Sur ses « belles gambettes », elle marche vers la fortune, interprétant Mon homme, Moi, j’en ai marre ou C’est vrai qui deviendront des hymnes de la rue. Son univers se peuple alors d’une constellation d’étoiles. Meneuse d’hommes, elle déniche de futurs talents (parmi lesquels Jean Gabin). Sa romance avec Maurice Chevalier chavire le cœur de toutes les midinettes. Femme de tête, elle gère ses affaires avec l’efficacité d’un chef d’entreprise ayant l’œil sur tout. De cette carrière étincelante, d’une longévité exceptionnelle — elle fera ses adieux à 73 ans sur la scène de l’A.B.C. où elle danse un be-bop endiablé —, Elizabeth Coquart et Philippe Huet ont fait un livre à l’image de la star : enthousiaste et impétueux, plein de verve et de vivacité. L’ouvrage indispensable à tous les cinglés du music-hall et de la chanson.