Je m’appelle Yaël Klein, célibataire, j’ai trente-cinq ans et je porte l’étoile jaune. J’habite un petit appartement au-dessus de l’imprimerie dans laquelle je travaille comme typographe, rue des Filles-du-Calvaire à Paris. Il y a quelques jours, la police en uniforme, accompagnée de deux officiers de la Gestapo, est venue me chercher sur mon lieu de travail.