À travers des exemples pleins d'images et de symboles - nous
convenons qu'un symbole est une image signifiante -, ce livre
s'attache à élucider, par l'usage de la «toute-puissance» de
l'écrit, la manière dont des communautés données perpétuent, en
adoptant le principe de la modification des faits, des
comportements sociaux et des weltanschuung. C'est de la sorte
qu'est abordée la question du rite articulé autour de la mort, du
deuil, de la parenté, de la maladie et de la quête de la bonne santé
qui, souvent, dans le contexte négro-africain, en évoquant le
sacré, s'oppose à la mort ainsi insérée dans la vie.
Par conséquent, devrons-nous signaler que, en (re)posant la
question du rapport fondamental entre la mort et la thérapie,
l'auteur veut simplement montrer en quoi la faucheuse, au
travers d'un ensemble d'imaginaires, de symboles, de
représentations socioculturelles, de pratiques rituelles, etc.,
devient, souvent, une voie assurée de maintien, de consolidation,
de recomposition ou de «re-création» des équilibres somatique,
mental et social, momentanément perturbés, et dont dépend la
survie du groupe.