Flâneur à mon tour, je découvre les hôtels meublés (« un mode d'habitation destructeur ») qui hébergèrent Benjamin au cours de son exil parisien à partir de 1933, lui et ses manuscrits, ses livres, son tableau, ou sa gravure, de Paul Klee. Certes, il travaille surtout à la Nationale - la belle, au plafond alvéolé de Labrouste - mais aussi, après les cafés berlinois, dans les brasseries, celles de Montparnasse ou parfois de Saint-Germain-des-Prés...