À lire Jean-Vincent Verdonnet, on imagine dans le blanc de la page, les rares détails de la journée, quand il arrive, dans l'étendue de la campagne, qu'on se trouve soi, parmi tout l'essentiel.
Alors, on se met à penser à ceux qui vinrent là autrefois, à ceux qui vont venir, on comprend mieux
les gestes familiers. Et - tandis que « se défont lentement les vies » - on rêve, un instant, d'éternité... Les bruits, les odeurs chuchotent à l'âme des choses si graves qu'il faut toute la discrétion et la complicité du poème pour oser les redire à peu près.