N
abiroga: il s'agit d'une histoire de famille, sans folie ni hystérie, dans laquelle chaque personnage recèle en lui une faille génératrice du drame qui vient de se passer: Annette, la soeur jumelle de Cathie est morte, tombée d'un mur.
L
e trou: «il» se souvient de sa rencontre avec une femme dans un pays lointain à l'époque où, contre son gré, il était soldat (au Vietnam?). Elle était recroquevillée sur elle-même au fond d'un abri creusé dans le sable. Quatre jeunes garçons jouent sur la plage et participent à un concours de sable. Ils dessinent un cercle et creusent un trou. Seule la fin nous apprendra ce qui unit les deux histoires.
Avec une grande sensibilité mais sans sentimentalisme, Annie Saumont décrit une situation dramatique avec une réelle conscience de ce qu'est la nature des êtres. Tendresse, pouvoir de suggestion, virtuosité de l'écriture sont ici présents comme dans l'ensemble de son oeuvre.
Annie Saumont a obtenu le Grand Prix de l'Académie française en 2003.
Les derniers jours heureux a paru en 2002 dans la collection Arcanes, aux Éditions Joëlle Losfeld, et Les blés en 2003.