Militants associatifs ou politiques, les écologistes benêts
sont ceux qui voient le monde à travers la seule crise environnementale,
en oubliant la crise sociale. Ceux qui défendent une
écologie qui ne serait «ni de droite ni de gauche» (Daniel Cohn-Bendit).
Ceux qui prétendent sauver les écosystèmes sans
mettre fin au capitalisme (Yann Arthus Bertrand).
Pourtant, l'effondrement financier de 2008 aurait dû les
réveiller... Eh bien non ! Au contraire, ils défendent le capitalisme
vert qui permet à l'ordre économique mondial de se faire une
seconde jeunesse.
Nous ne devons pas nous laisser berner. C'est bien à une
réorganisation politique qu'il faut oeuvrer. Cela passe par des
prises de position claires : contre l'OMC, pour un protectionnisme
écologique et social à l'échelle des États, pour un nouvel
internationalisme.