Le néolibéralisme du XXIe siècle vise l'accession de toutes les nations du monde à la croissance par la mondialisation du seul marché économique. Le recours à une vision pluraliste du monde dans lequel nous vivons permet de comprendre que ce but est illusoire : cette mondialisation sonne le glas du modèle de la Nation pleinement souveraine et renforce la crise environnementale qui est inhérente à ce dernier. L'écologie politique est née de cette crise, mais elle achoppe sur le fait qu'il ne suffit pas d'inventer une nouvelle façon de régler les relations des humains à leur environnement pour ouvrir une issue à cette crise globale. Un projet de transformation, à la fois écologique, économique, politique et domestique, s'impose.