L'amour qui me manque est celui que je ne donne pas, écrit magnifiquement Henri Bauchau. En ces temps de crise proclamée, quelle espérance fait lever Noël, ce mot d'enfance et de toujours, de naissance et de source ? Et pas seulement pour les chrétiens, mais pour tous ceux qui croient en la vie, épousent son mouvement inlassable.
Ne te détourne pas ! Regarde-moi, j'existe ! je suis une personne, réclame chacun dans le secret. Par les villes, leurs places, leurs gares grouillantes, tant de solitaires vont errant, en quête d'un geste de sympathie.
Heureusement, ils sont nombreux, les hommes et les femmes de bonne volonté qui leur répondent et changent, parfois à leur propre insu, le cours terne des désespoirs. Si tu accueilles un de mes petits, c'est moi-même que tu accueilles.
Dix ans après la publication des Contes d'espérance, Colette Nys-Mazure qui aime Courir sous l'averse brosse quelques aventures de notre quotidien où l'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable. Elle revit les étapes du mystère sacré et propose un texte à jouer en famille.