![](https://cdn.club.be/product/9782702183625/front-medium-3824923389.jpg?w=300)
Notre ouvrage, faisant suite à notre série des Anti-Onfray 1, 2 et 3, se propose
en premier lieu la discussion critique et la réfutation du second ouvrage de
Michel Onfray, intitulé Apostille, et paru en octobre 2010. Onfray voudrait bien
la psychanalyse mais sans Freud, nouvelle contradiction à ajouter à celles dont
il a déjà coutume, en désaccord relatif sur ce point avec certains de ses alliés du
Livre noir sur la psychanalyse qui préféreraient remplacer plus complètement
encore le docteur Freud par les médecins et pharmaciens de Molière.
Des auteurs comme Reich, Janet, Reich, Sartre, mais surtout Politzer, nous
ont paru importants à revisiter dans la perspective d'une telle réfutation. Leur
évaluation correcte échappe complètement à Onfray qui prétendrait les annexer
à son propos, alors qu'ils viennent bien plutôt à l'appui de la psychanalyse.
Par ailleurs, en dehors de nos propres travaux, la prise en compte d'une
réévaluation de la psychanalyse s'avère difficile dans la période actuelle, avec
certaines tentatives toutes récentes, laborieuses mais timides, d'un «droit
d'inventaire sur Freud» (2010).
Les deux volumes de notre ouvrage se complètent, mais peuvent être lus
de manière complémentaire. Dans l'état des choses, des solutions seraient à
portée, mais la volonté et l'unité politiques des intéressés manquent encore. La
psychanalyse doit réfléchir sur ses problèmes tant externes qu'internes, en tout
cas discuter davantage son lien possible avec les neurosciences comme avec la
médecine et le peu qui reste de la psychologie à l'université.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.