Strasbourg, dimanche 7 février 1926.
Dans une imprimerie clandestine, cinq dirigeants autonomistes tiennent une réunion secrète. De droite, du centre, de gauche, croyants ou athées, ils négocient âprement le « programme commun » qui scellera leur alliance électorale. Leurs buts : exprimer haut et fort le « malaise alsacien » nourri par les maladresses de l’administration française après la Grande Guerre et revendiquer davantage de droits et de libertés pour l’Alsace.
À quelques centaines de mètres, dans une petite église sur les quais de l’Ill, on donne le Requiem de Verdi. Le jeune détective Jules Meyer a d’horribles soupçons : un meurtre se prépare. La cible : un célèbre écrivain britannique, de passage à Strasbourg, qui assiste au concert.
Jules arrivera-t-il à déjouer cette tentative d’attentat ? Quel lien y a-t-il entre l’union sacrée des autonomistes et le macabre complot de Saint-Guillaume ? Et quel rôle joue donc ce mystérieux « agent K » qui tire dans l’ombre les ficelles d’une machination machiavélique ?
Un roman haletant dans cette étonnante période d’entre deux-guerres en Alsace, quand l’autonomisme n’était pas un gros mot.