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Der Autor macht Schluss mit dem Image der Österreicher als ewige Verlierer. Nur die Unkenntnis der eigenen Militärgeschichte konnte zu diesem Fehlbild führen.
Von rund 7.000 Schlachten, die die kaiserlichen Truppen in mehr als 400 Jahren zu schlagen hatten, wurden immerhin 65 Prozent gewonnen, wussten die Historiker noch am Vorabend des I. Weltkriegs. Und tatsächlich: Ohne fähige Militärs und Generäle hätte sich Österreich kaum gegen die Türken behaupten und Vormacht im Deutschen Reich werden können. Helmut Neuhold schreibt eine neue Militärgeschichte Österreichs, eben eine, die über lange Strecken hinweg eine Erfolgsgeschichte gewesen ist.
Nicht nur die fast jedem bekannten großen Helden Wallenstein, Prinz Eugen, Andreas Hofer und Radetzky werden behandelt, sondern auch heute weniger bekannte militärische Genies und deren Leistungen, an die vielleicht noch der eine oder andere Straßenname erinnert: Georg von Frundsberg, der Vater der Landsknechte, und der große Reitergeneral Johann Graf von Sporck, Montecuccoli, der die Türken zurückschlug, und die militärischen Helden unter Maria Theresia, Traun, Daun und Laudon, dessen Name noch im Schimpfruf "Fix Laudon!" weiterlebt, sowie Graf Hardik, der Eroberer Berlins, natürlich Erzherzog Karls bahnbrechender Sieg gegen Napoleon, Ludwig von Gablenz und seine Siege gegen Dänemark und Preußen, Slatin Pascha, Österreichs Held im Sudan, und letztlich die entscheidenden österreichischen Heroen des I. Weltkriegs, vom "Löwen von Limanowa" bis zu Österreich-Ungarns erfolgreichstem Jagdflieger Godwin von Brumowski.