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Aunque centrado en el trabajo poético, José Angel Valente mostró siempre especial interés por la prosa narrativa, de la que son ejemplos, en su obra, libros como El fin de la edad de plata (1973) o Nueve enunciaciones (1982). Inédita quedó, sin embargo, una 'nouvelle' que, por sus especiales características, sólo en este momento ha podido ver la luz. Una atmósfera kafkiana, de carácter marcadamente autobiográfico, pero también con no pocos elementos de la más libre ficción, se convierte en el verdadero protagonista de un relato -escribe Andrés Sánchez Robayna- 'a menudo angustioso y opresivo, no exento en ocasiones de ribetes de delirio y absurdo, todo ello sobre el fondo doloroso de una experiencia de desgarramiento interior y de no velada crítica al mundo de las instituciones sociales'. El propio autor, en su Diario anónimo, había escrito por su parte: 'Palais de Justice: Sucesión de actos de la memoria. Lo vivido, incluso lo inmediatamente vivido, reaparece con el espesor de los sueños'. El lector accede aquí a una narración apasionante, violenta y descarnada, sin duda una de las piezas más hondas y representativas de José Angel Valente.