Destructeurs ou bienfaisants, libérateurs
ou aliénants, les mots comptent autant
que les actes. C'est pourquoi Michel Lacroix
nous propose une éthique du langage,
à pratiquer en famille, entre amis et au travail.
Elle n'est pas fondée sur des critères de sagesse
ou de vérité, mais sur l'impact émotionnel
de nos paroles chez nos interlocuteurs.
Respecter cette éthique implique d'exercer
nos capacités d'écoute, de remettre en cause
nos habitudes langagières, mais aussi
de s'opposer aux autres sans violence,
en critiquant leur discours plutôt que
leur personne. Selon Michel Lacroix,
le gain potentiel est immense : en adoptant
ces règles, nous pouvons espérer endiguer
la dégradation des relations sociales
et les pratiques professionnelles
déshumanisantes.