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Quand le cinéaste Rochel Foster fut enlevé, on crut d'abord à une longue fugue. Après une semaine, les journaux déclarèrent que l'attentat était politique. Puis crapuleux, quand une rançon fut demandée. Avec le temps, et devant l'échec de toute enquête, on conclut que Rochel devait être mort. Personne n'osa penser qu'il pouvait être passé à l'ennemi, du côté de ses ravisseurs. Être séquestré n'est pas toujours un triste sort, encore moins une question de serrure et de clés. Les quelques mois que Rochel Foster vécut en compagnie de Sabazio, le chef du réseau terroriste Mañana, et de Soledad, la jeune femme chargée d'adoucir son séjour et qui devint sa maîtresse, furent sans doute les plus dévoyés de son existence. Il ne commandait plus, n'était plus le maître des images cette fois ; plutôt l'acteur traqué d'une pièce secrète jouée dans les coulisses de la société. Une pièce diabolique dont Sabazio connaissait seul le fin mot. Mais à perdre son âme, on se refait parfois une jeunesse, on gagne quelques lumières, quelques ombres aussi. On l'aperçut, peut-être, mais lui ne reparut pas. À sa manière il avait franchi une frontière intérieure, choisi la liberté. On étudia tous ses films, on perquisitionna les décors qu'il aimait, les faubourgs de Paris, les hôtels invisibles, les passages obscurs. En vain...