Petit éloge de la gourmandise
Entrez dans le cabinet de curiosités gustatives d'un écrivain des plus gourmands...
Dans cette arborescence mémorielle, on trouve des souvenirs d'enfance et des rages du moment ; des odes à l'andouillette et aux Haribo ; on mange de la tête de veau et des chocolats Kinder ; on boit moins de champagne que de chartreuse, plus de gigondas que de bordeaux ; on s invite dans les déjeuners de confréries aussi secrètes que savoureuses, où l'on dévore entre soi ; on se balade chez Lucas Carton et chez McDonald's ; on croise des critiques gastronomiques plus ou moins fréquentables, des ogres, des poètes, des cannibales... Le tout saupoudré de coups de sang, d'images parfois lointaines, d'une foi qui sait être mauvaise et d'un amour sincère, réel, jamais repu, pour les joies de la gueule.
Si la gourmandise est universelle, le goût est singulier. Aujourd'hui, celui de « NEO » vous invite à sa table et vous souhaite bon appétit.