Après un rapide rappel des processus historiques et des logiques de
la mondialisation libérale, l'auteure décortique, grâce à de
nombreuses données d'organismes officiels, les mécanismes
fondamentaux à l'oeuvre. Elle explique l'importance hégémonique
du capital financier, la hiérarchisation des pôles mondiaux de
décisions et son système associé d'interdépendance asymétrique (la
dette, la dégradation des termes de l'échange). Elle montre que la
fracture sociale (la pauvreté, l'immigration ou la délinquance) est
une résultante structurelle de la mondialisation ainsi que les
multiples conflits armés ou guerres qui se déroulent actuellement
sous nos yeux.
L'auteure engage également une réflexion sur le rôle des principaux
acteurs en montrant l'action prépondérante des grandes sociétés
transnationales et des organismes internationaux tels que le FMI ou
l'OMC.