Voyageurs
En ces années trente, après un long séjour dans la savane (Un thé chez les éléphants, PBP n° 385), voici notre très britannique voyageuse sur les pentes du mont Kenya, pour un périple qui laissera même son prénom à des chutes. Cette fois plus d'éléphants mais de somptueux paysages qu'elle contemple tout en devisant sur la nature humaine, avant de se régaler chaque soir d'un concert de musique de chambre grâce à son gramophone de voyage.
« À la différence de Karen Blixen, qui n'avait pas rompu ses relations mondaines et qui recevait dans sa ferme africaine comme elle aurait reçu dans son castel danois, Vivienne de Watteville (1900-1957) vit dans une solitude dont elle se grise. »
(Jean Chalon, Le Figaro.)