Que reste-t-il de la galanterie aujourd’hui ? « Mythe franco-français », « culture du viol » ou « liberté d’importuner », ce fétiche culturel est devenu un épouvantail. Or les débats occultent la richesse et la complexité de la galanterie. Moins qu’une notion fixe, elle fut d’emblée un champ de bataille qu’investirent les femmes pour penser les rapports de genre, le consentement sexuel et le refus du mariage. Plaisir conversationnel, régime d’égards et avis éclairés pourraient-ils fonder une nouvelle civilité sexuelle ?