Jusqu'à ce jour, nous nous étions contentés de relater des aventures autobiographiques,
très romancées, certes. On pourrait même dire que nous nous étions
éloignés quelquefois de la vérité. Tant dans les textes que dans les illustrations.
On peut mettre cela sur le compte de la passion et de l'exagération lors de la relation
au souvenir.
À la suite de quoi, il nous est même arrivé de nous libérer totalement de nos
sources dans notre dernier ouvrage «Les Contes du Cap Sicié» Encore que certains
des dits contes ont souvent une origine véridique, très faible cependant.
Mais ce plaisir de créer a été le déclencheur de nos imaginations débordantes.
Pourquoi ne pas écrire notre premier roman ?
Ainsi est né «Pilleurs d'amphores».
Encore une histoire de plongeurs et de scaphandriers, allez-vous nous dire.
Difficile de faire autrement dans notre cas. Nous y avons créé le gendarme de
Porquerolles, personnage sérieux, néanmoins bien sympathique, qui va avoir fort
à faire avec ces prélèvements illégaux, de ceux que les fonctionnaires du
Ministère de la Culture appellent les biens nationaux.
D'autant plus que, peut-être, nous en avons connu, de ces pilleurs.
Que non, tous nos amis sont honnêtes ! Bien... «Que celui qui n'a jamais
pêché... - pêché quoi, au fait ? - me jette la première pierre». Rude travail
d'écriture dans lequel, heureusement, notre gendarme va être aidé par sa fiancée,
la belle Magali, «La reine des îles».
Allons, nous vous en avons assez dit, vous découvrirez le reste dans ces
pages, où la formule sacramentelle disant «qu'une ressemblance quelconque ne
serait ici que pure coïncidence.» confirme bien toute son importance.
Gérard et Dany Loridon