Bientôt père, les poches pleines, confiant dans l'avenir, John Fante emménage avec Joyce dans une maison à Los Angeles. Lorsque sa femme traverse le plancher rongé par les termites, il fait appel à son père, émigré italien ombrageux et porté sur la bouteille. Relation filiale tumultueuse, fièvre mystique de Joyce, les semaines qui suivent seront " pleines de vie "...
"Pleins de vie ne manie ni l'humour ni l'émotion au niveau du cortex cérébral. Fante frappe au coeur, aux tripes et au plexus solaire, jamais à la tête. [...] Et si le lecteur est ému, c'est simplement parce que John Fante a atteint le but que se fixent les artistes les plus ambitieux : imiter la vie. "
Pierre Lepape, Le Monde
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent