
Zeus pourrait-il perdre sa prééminence parmi les dieux de l’Olympe ? La toute-puissance ne serait-elle pas plutôt du côté de Ploutos, le « dieu du fric » ? Le seul que les hommes veulent adorer et auquel ils sacrifient ?
Dans la dernière de onze comédies de lui qui nous sont parvenues, Aristophane met en scène le grand bouleversement que connaît la société qui se soumet à l’Argent. Voici une pièce méconnue, merveille de fantaisie et de satire vigoureuse, qui trouve un écho étonnant dans l’actualité de la mondialisation et de ses crises financières.
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