Poèmes pour franchir les pas de portes
« Et ainsi, les portes me ramènent à de vieux souvenirs. »
Une porte, accueillante, qui rassemble les amis, les familles. Une porte, close, qui tient lieu de barrière, de frontière. Une porte qui s'ouvre sur le champ des possibles, sur l'imagination, sur le voyage. C'est à travers les portes qu'on observe le mieux le monde qui nous entoure. La réalité se fait alors plus vive, la vérité plus claire.
Parfois, ces portes qui réunissent plus qu'elles n'éloignent, restent pourtant bien fermées, désinfectées. C'est donc dans son imaginaire que Doina Ioanid les rouvre, qu'elle embrasse ses proches, qu'elle redécouvre le monde dans ses rêveries. À la fois mature et enfantin, inquiet et naïf, ce recueil nous invite à franchir le seuil de porte de son esprit. Pour une balade en forêt, une escapade au milieu de ses inclinations de lecture ou de peinture, ou tout simplement de ses souvenirs d'enfance. L'enfance où on écoute tout, on retient tout, sans pour autant tout à fait saisir. Saisir que même les portes fermées à clé peuvent être déverrouillées. E.D.