Habiter vraiment la terre c'est, face au désenchantement, se mettre à l'écoute des chants et des bruissements les plus infimes du monde.
À quoi bon la poésie ? Dans un monde désenchanté, déserté par l'esprit autant que par le divin, pourquoi des poètes en temps de crise ? Peut‑être, tout simplement, pour habiter la terre autrement, en contemplant, en aimant, en vibrant, en s'interrogeant, avec inquiétude parfois, toujours avec émerveillement, attentifs au mystère que nous sommes et que nous
portons comme unique trésor.
Poèmes pour habiter la terre est une traversée jusqu'aux limites du visible et du dicible, qui est sans doute la seule façon d'habiter ce monde, en profondeur comme en plénitude. Philippe Mac Leod chemine dans sa quête de sens et de présence au réel, animé par la lumière intime, celle
de l'enfance du monde, et murmure, le regard emporté par ce qu'il voit.
Une poèsie à l'écoute du vent, des bruissements et des chants les plus ténus.
Aux mots du poète succède un carnet de lecteurs. De professions et d'âges divers, ces derniers prennent la parole pour évoquer leur promenade dans les pages de ce livre.